Leçon 3 : Les propositions

 Leçon 3 : Les propositions


On appelle propositions, un ensemble de mots comportant un seul verbe conjugué. 

Exemple : Les enfants jouent dans le jardin.

On appelle phrase simple une phrase qui ne comporte qu'un seul verbe conjugué (une seule proposition), et phrase complexe, une phrase qui comporte plusieurs verbes conjugués (au moins deux propositions).

On appelle proposition indépendante, une proposition qui ne dépend d'aucune autre et dont aucune autre ne dépend. 

Exemple : il pleut.

Les propositions indépendantes peuvent être reliées de deux façons : 

- Par la coordination, à l'aide d'une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car).

Exemple : Elle essaie mais à du mal.

- Par la juxtaposition, à l'aide des signes de ponctuation suivants : la virgule, le point-virgule et les deux points. Exemple : Les jours rallongent : c'est bientôt le printemps.

On appelle proposition principale, une proposition dont une autre (la subordonnée) dépend.

Exemple : Comme il pleuvait, les enfants n'ont pas pu sortir.

On appelle proposition subordonnée, une proposition qui dépend de la proposition principale. 

Exemple : Il partira à la neige si ses résultats sont bons.

On appelle proposition subordonnée relative, une proposition subordonnée introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés) et précédé d'un antécédent (un nom ou un pronom placé devant le pronom relatif) dont elle est le complément. 

Exemple : Il m'a prêté le jeu que ses parents lui ont offert. 

On distingue les explicatives que l'on peut supprimer et les déterminatives que l'on ne peut pas supprimer.

On appelle proposition subordonnée conjonctive, une proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, si, comme, avant que, dès que, pour que...)

On distingue :

La subordonnée complétive qui, comme son nom l'indique, complète la proposition principale (dont elle est COD), à l'aide de la conjonction de subordination que. 

Exemple : Elle pense qu'il viendra demain.

La subordonnée circonstancielle qui s'identifie à sa fonction (complément circonstanciel de temps, de lieu, de conséquence, de but, de condition, de concession, d'opposition...).

Exemple : Nous appellerons dès que nous serons arrivés.

La subordonnée interrogative indirecte introduite par des verbes comme se demander, s'interroger, ne pas savoir, ignorer, dans laquelle la question n'est pas posée à quelqu'un mais à soi. Elle est COD du verbe de la principale. Elle ne comporte pas de point d'interrogation. 

Exemple : Elle se demande s'il viendra.


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